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Les consequences de la perte d autonomie

Perdre son autonomie n’est jamais évident ni facile à vivre que ce soit pour la personne âgée ni même pour l’entourage qui doit s’adapter en conséquence. Le sentiment même d’être devenue une charge pour les autres peut entrainer de graves conséquences sur la santé et la qualité de vie du senior au quotidien.

Ce qu’il faut savoir de la perte d'autonomie
La perte d’autonomie c’est l’incapacité à effectuer soi-même des activités quotidiennes telles que sa toilette, préparer son repas, se coiffer, voire même se déplacer. Des limites fonctionnelles qui pour une personne âgée autrefois autonome peut-être gênantes voire même honteuses et entrainer un isolement social.
La perte d’autonomie est le plus souvent due à des chutes, des pathologies mais aussi à une vulnérabilité sociale ou manque de ressources. Ici, près de 7% des personnes âgées de plus de 60 ans sont concernées et le taux augmente chez les personnes de plus de 75 ans.

Perdre son autonomie : les conséquences
Parmi les conséquences observées, la plus grave est l’isolement social. La personne se sentant diminuée pense que l’aide qui lui est apportée est faite « par pitié ». En conséquence : le senior va se rétracter, s’isoler et refuser tout contact avec autrui.
Une situation qui va compliquer la vie au quotidien pour : lui faire prendre ses repas, faire sa toilette et maintenir des échanges.
Autre conséquence également, les rapports avec les proches !
Si ces-derniers peuvent aider dans un premier temps, on remarque que leur venue se fait progressivement de plus en plus rare, isolant encore plus le senior qui finit par être « laissé à l’abandon ».

Solutions pour mieux gérer la perte d’autonomie
La perte d'autonomie peut soit être partielle ou totale.
Pour les personnes en grande dépendance mais isolé où dont l’entourage ne peut constamment être présent, placer la personne dans un lieu adapté (maison de retraite, institution spécialisée…) où des professionnels puissent le prendre en charge est recommandé.
Quant aux personnes partiellement dépendantes, un accompagnement au quotidien par un auxiliaire de vie ou d’une aide à domicile pour un maintien à domicile assisté est généralement suffisant. Mais l’essentiel est d’éviter son isolement qui pourrait l’amener à une détresse psychologique !
L’idéal est bien sur que la personne puisse continuer à vivre à son domicile. Si cela est possible, faire quelques réaménagements peut l’aider à préserver ce qui reste de sa capacité à être autonome. Par exemple : déplacer les appareils pour les rendre plus accessibles, remplacer l’équipement existant contre des équipements plus faciles à manipuler et plus légers, rajouter des barres d’appui, rampes etc. On peut éventuellement rajouter un système d’alarme et augmenter l’éclairage.